Jour 4: Deuxième jour à Almaty - Kazakhstan - Merci Vivien!

Deuxième journée à Almaty au Kazakhstan. Elle démarre par un petit déjeuner pharaonique en parlant géopolitique avec Vivien Fouquet, directeur de l’alliance française à Almaty et coordinateur des alliances en Asie centrale. C’est passionnant et beaucoup plus complexe qu’on ne peut l’imaginer vu de France. Le président Tokaïev s’est avéré un fin diplomate en réussissant tout à la fois à s’émanciper de celui qui l’a mis au pouvoir, Nazarbayev (qui y est resté 30 ans) avec l’aide de Poutine, tout en refusant de cautionner la guerre en Ukraine.
Direction ensuite l’alliance française pour une première Masterclass. On commence à s’habituer à échanger avec les enfants qui apprennent tout juste avec l’aide de Balzhan qui traduit nos échanges. On s’efforce de chanter le refrain de « Glaglagla » en russe, mais c’est mission impossible, le « brr brr brr » est trop dur à prononcer. Pendant qu’on trime, Marine est off et se ballade dans les montagnes à la recherche d’édelweiss Le déjeuner se passe dans la jolie cantine de l’école. On enchaîne ensuite avec une deuxième Master classe. La chanson « Ego le cachalot » demeure le tube incontournable même au Kazakhstan. Les enfants connaissent par cœur le refrain. Au même moment Marina, quelques salles plus loin, anime un atelier dessin. Le temps d’un café et c’est déjà l’heure du concert. On a écourté les interventions entre chaque chanson (qui sont traduites) pour gagner en rythme. Le résultat est au rendez-vous. Les enfants sont à bloc et rappeler à l’ordre par une femme à la voix de stentor !
En guise de remerciement, la directrice de l’école nous a préparé quelques petits cadeaux, notamment le fameux chapeau traditionnel Kazakh.
Jana nous emmène en début de soirée à un concert de musique traditionnelle Kazakh. On a peu l’impression d’assister au concours de l’Eurovision. Puis Vivien nous emmène dans un restaurant géorgien. Sachant que la gastronomie géorgienne était le nec plus ultra a l’ère soviétique. On s’en remet à lui pour commander et on n’est pas déçu. Au menu : ratchapouri et rinkali tout cela arrosé de Georgian wine et de tchatcha. La soirée s’achève en taxi qui se fait arrêter par la police, un classique ici. Là-dessus, je vous souhaite bonne nuit car il est plus d’une heure du matin et l’aventure continue vers le Kirghizistan demain matin.