Jour 8: Arrivée à Tachkent - Ouzbékistan

8H30. Après une nuit secouée par la train, on est reniflé au réveil par les chiens des douaniers à la frontière du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Ils sont montés dans le train pour effectué contrôle et fouille. Le chien ne trouve rien dans notre compartiment hormis une vieille qu’il gobe d’un coup.
10H30. Dilshod, directeur de l’alliance française, et Cherzod en charge des transports sont sur le quai à nous attendre. Direction l’hôtel Uzbekistan, un des plus anciens de la ville. Énorme bâtiment de 17 étages ayant accueillit plein de renommées comme Marcelo Mastroiani, la classe.
On a avancé d’une heure sur le décalage horaire donc plus que 3H de décalage avec la France. Par contre on s’emmêle complètement les pinceaux sur la conversion monétaire puisque 1€ = 13000 UZ ! Thibaut retire donc 2500000 UZ, le gars est millionnaire comme Chicos.
13H. Aujourd’hui on est off, pas de concert et pas d’ateliers, ce sera le seul de notre séjours. Alors même fatigués, on va se promener en ville. Direction le marché de chorsu. On y achète du safran, du thé et des foulards pour faire des cadeaux. D’un marchand à l’autre, les prix peuvent doubler, l’effet touriste. On s’assoit pour manger quelques comca (prononcer samsa, sorte de samousa) et brochettes.
17H. Retour à l’hôtel mais, au moment où je m’allonge sur mon lit pour une sieste réparatrice, mon téléphone sonne … Dilshod de l’Alliance et Feruza de l’Ambassade Française nous demande de venir à la salle où aura lieu le concert pour vérifier les conditions techniques. On arrive au Palais Renaissance où se déroule au même moment le Festival international du Film de Tachkent. On découvre la salle dominée par une multitude d’écrans de part et d’autre de la scène centrale. Ça pique les yeux …On fait des tests pour y incruster les dessins d’Ego. Il n’aura jamais été aussi gros ce cachalot.
19H. L’équipe du COCAC (coopération et action culturelle) d’Ouzbekhistan c’est à dire Laurent Oriol et Serge Bellini nous invitent au restaurant « Asservi ». Il y a aussi Dilshod, Feruza et don conjoint. Emmanuelle Faucilhon de l’Institut Français en Russie nous rejoint car elle est de passage à Tachkent pour le festival. C’est par son intermédiaire que cette tournée a pu avoir lieu. A l’origine elle devait se faire en Russie avant que la guerre en décide autrement. Les ouzbek sont des sacrés viandars. On y mange à nouveau des comca fourrés à la viande et des brochettes pour le plus grand plaisir de Thibaut et Stéphane. Pour ma part, je me rue sur les tomates et le jus d’estragon. C’est très bon.
Puis après une petite bière au Pélican beer et au lit. Ca y est j’y suis donc je vous dis à demain…