Jour 5 : Premier jour à Bichkek - Kirghizistan
« ramenez nous la coupe à la maison » et aigle royal.
La journée démarre avec une très bonne nouvelle. La basse de Stephane a été retrouvée, eureka, nous voilà au complet et alourdît pour la suite. Le taxi pour Bichkek au Kirghizistan a 1h de retard. Mais on n’est pas déçu. C’est une bonne grosse Merco qui nous attend. Le chauffeur ne parle pas un mot d’anglais, les échanges risquent d’être limités durant les 4h de route. Le gars s’envoie des petites lampées d’une fiole dont le contenu nous restera à jamais inconnu. Il est plutôt adroit puisqu’il parvient à doubler des camions à plus de 160 km heures sur une 2 voies en regardant son smartphone. On doit descendre du taxi pour franchir la frontière à pieds. Une fois arrivés à Bishkek, l’équipe de l’alliance française nous attend de pied ferme devant l’école numéro 6. Il y a Beghaim, la directrice, mais aussi Beghai qui va traduire nos échanges avec les enfants, Alexis qui fait un service civil pour un an et Lisa. Les enfants sont déjà installés pour les master classe dessin et chanson. Ego est ici en terrain inconnu, mais rapidement les enfants poussent des « glaglagla atchoum » et, cerise sur le gâteau, ils nous préparés une petite surprise: 4 jeunes garçons entonnent « ramenez nous la coupe à la maison ». Thibaut se joint à eux aux percussions.
Après les ateliers, petite visite de la ville avec Alexis. Il nous donne quelques clefs sur lBichkek, nous apprend notamment que c’est la quatrième ville la plus polluée au monde car elle est chauffée en grande partie au charbon. Les éoliennes se développent mais on est loin du compte. L’hiver, la ville plonge dans un brouillard et on ne peut à peine y voir a trois mètres. Et même fin septembre l’air est âcre et pique la gorge. La terre de Bichkek tremble aussi tous les 2 jours même si ça se sent à peine. Mais les secousses empêchent la construction d’un métro (qui serait bien utile pour désengorger la circulation) et l’installation de centrale nucléaire (c’est pas plus mal). On croise un dresseur d’aigle qui nous propose de tenir l’animal royal à tour de rôle, c’est bien impressionnant. Même si, les aigles, on préfère les manger rôti avec de la béchamel ou les observer dans le ciel. La soirée s’achève sur une fausse note. Marine se fait avaler sa carte bleue, gloups. En espérant qu’elle soit digérée et rejeter d’ici demain… à demain donc