Jour 9 - Le concert à Tachkent - Ouzbékistan . Plov et compagnie
Jour 9 - Le concert à Tachkent - Ouzbékistan . Plov et compagnie
7h du matin, le jour vers à travers les rideaux et me réveille. Je traîne jusqu’à neuf heures au lit.
9h30: Je retrouve Stéphane, Marina et Thibault au petit déjeuner. Comme moi leurs yeux se sont ouverts à 7h avec le soleil. On est tous trop fatigués pour dormir tard. Déjà pas mal de bidoche pour démarrer la journée dans les mets proposés par l’hôtel Uzbekistan. Pour ma part je vais me contenter d’un thé et d’un fromage blanc.
10h30: Nous faisons la connaissance d’un deuxième Dilshod, apparemment un prénom répandu par ici. Il est là pour nous conduire à la salle de concert. Il parle plutôt bien français. Les réglages son sont super laborieux. La salle a beau être ultra équipée, l’acoustique est très mauvaise. En plus le technicien qui est là pour nous aider est super crevé, comme nous. Il sort tout juste du festival international du film qui a eu lieu au même endroit. En plus, on apprend que le directeur lui a demandé de rester dormir sur place pour nous aider à nous installer. Je comprends mieux son manque d’entrain.
La balance son est interrompue par un producteur de film qui vient avec un acteur soit disant « connu » d’Ouzbékistan. Tous les deux nous propose de les rejoindre à Samarcande pour la clôture du festival. Étant donné que c’est à 4h de route on ne peut que décliner. On a concert dans 5H et Atelier demain avec les enfants. Le côté bling-bling du producteur a le don d’Agathe et Stéphane qui nous attend, moi et Thibault pour finir la balance. Avant de s’engueuler pour de bons, on choisit ensemble de baisser le volume général pour éviter les dégâts. Pendant ce temps là, Marina fait des essais de dessins en direct sur les écrans géants de la salle.
14H. Feruza, l’attachée à l’ambassade qui nous accompagne aussi comme traductrice, nous emmène au pas de charge acheter un truc à manger chez Kamolon. Là-bas, on cuisine du Plov, plat traditionnel, ouzbek, 24 heures sur 24. C’est un lieu essentiellement fréquenté par les locaux. On prend cinq portions qu’on revient déguster dans le parc attenant au Palais Renaissance.
15H. Après déjeuner, Thibault finalise le montage vidéo du jour. Marina complet son carnet de croquis. Stéphane et moi-même nous allons nous allongés pour une mini sieste réparatrice.
17H. C’est l’heure du concert et la salle se remplit. Au final, le son s’avérera moins catastrophique qu‘attendu. Le public est composé à la fois de ressortissants français et de locaux. Feruza traduit nos échanges et, malgré son excellent niveau en français, bute sur quelques jeux de mots comme « Leon le Che des verrats ». Le public est ravi et et nous lui offrons quelques CDs après le concert.
19H. Dilshod nous ramène à l’hôtel. Laurent ORIOL, du COCAC (coopération et action culturelle attaché à L’ambassade) nous attends pour aller boire un verre et manger quelque chose en ville. On attrait au Bier Regen, un grand truc où on boit des chopes de bière allemande en mangeant des plats Mexico-germano-ouzbek. Laurent a un faux air de Dominique A. Mais lui ne chante mais à enchaîné les postes comme contractuel dans différentes ambassades, la Biélorussie, l’Estonie, le Cameroun, la Zambie, Pakistan… Et maintenant l’Ouzbékistan. Son discours a lui seul fait voyager.
C’est ce que je m’apprête à faire en rêvant maintenant. Bonne nuit.
Jour 8: Arrivée à Tachkent - Ouzbékistan
Jour 8: Arrivée à Tachkent - Ouzbékistan
8H30. Après une nuit secouée par la train, on est reniflé au réveil par les chiens des douaniers à la frontière du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Ils sont montés dans le train pour effectué contrôle et fouille. Le chien ne trouve rien dans notre compartiment hormis une vieille qu’il gobe d’un coup.
10H30. Dilshod, directeur de l’alliance française, et Cherzod en charge des transports sont sur le quai à nous attendre. Direction l’hôtel Uzbekistan, un des plus anciens de la ville. Énorme bâtiment de 17 étages ayant accueillit plein de renommées comme Marcelo Mastroiani, la classe.
On a avancé d’une heure sur le décalage horaire donc plus que 3H de décalage avec la France. Par contre on s’emmêle complètement les pinceaux sur la conversion monétaire puisque 1€ = 13000 UZ ! Thibaut retire donc 2500000 UZ, le gars est millionnaire comme Chicos.
13H. Aujourd’hui on est off, pas de concert et pas d’ateliers, ce sera le seul de notre séjours. Alors même fatigués, on va se promener en ville. Direction le marché de chorsu. On y achète du safran, du thé et des foulards pour faire des cadeaux. D’un marchand à l’autre, les prix peuvent doubler, l’effet touriste. On s’assoit pour manger quelques comca (prononcer samsa, sorte de samousa) et brochettes.
17H. Retour à l’hôtel mais, au moment où je m’allonge sur mon lit pour une sieste réparatrice, mon téléphone sonne … Dilshod de l’Alliance et Feruza de l’Ambassade Française nous demande de venir à la salle où aura lieu le concert pour vérifier les conditions techniques. On arrive au Palais Renaissance où se déroule au même moment le Festival international du Film de Tachkent. On découvre la salle dominée par une multitude d’écrans de part et d’autre de la scène centrale. Ça pique les yeux …On fait des tests pour y incruster les dessins d’Ego. Il n’aura jamais été aussi gros ce cachalot.
19H. L’équipe du COCAC (coopération et action culturelle) d’Ouzbekhistan c’est à dire Laurent Oriol et Serge Bellini nous invitent au restaurant « Asservi ». Il y a aussi Dilshod, Feruza et don conjoint. Emmanuelle Faucilhon de l’Institut Français en Russie nous rejoint car elle est de passage à Tachkent pour le festival. C’est par son intermédiaire que cette tournée a pu avoir lieu. A l’origine elle devait se faire en Russie avant que la guerre en décide autrement. Les ouzbek sont des sacrés viandars. On y mange à nouveau des comca fourrés à la viande et des brochettes pour le plus grand plaisir de Thibaut et Stéphane. Pour ma part, je me rue sur les tomates et le jus d’estragon. C’est très bon.
Puis après une petite bière au Pélican beer et au lit. Ca y est j’y suis donc je vous dis à demain…
Jour 7: Départ de Bichkek au Kirghizistan
Jour 7: Départ de Bichkek au Kirghizistan - transit par Almaty au Kazakhstan et train de nuit pour Tachkent en Ouzbékistan
9H.La tête est lourde ce matin, due à la fatigue et peut être aussi à la pollution inhalée depuis deux jours à Bishkek.
10H. L’équipe de l’alliance française au complet, Beghaim, Beghai, Lisa et Alexandre, nous attendent devant l’appartement avec des cadeaux: de jolis chapeaux traditionnels kirghizes pour les gars et un foulard pour Marina. On retrouve le chauffeur qui nous a amené en taxi à l’aller. Il a troqué sa grosse Mercedes pour un mini bus. On va être à l’aise pour faire les 5h de route jusqu’à Almaty. Au moment de se dire au revoir, l’émotion est palpable.
11H30: comme à l’aller, descente du taxi et traversée de la frontière à pinces. Puis on attend que le taxi réapparaisse en inhalant de grandes bouffées de gaz de pot d’échappement. A la limite de la nausée.
15H30: c’est n retrouve Vivien Foucquet de l’AF d’Almaty accompagné par Serik qui récupère nos bagages pour les amener à la gare. Avant de prendre le train pour Tachkent à 18H30, on optimise à fond les 3H en allant nous promener dans le parc de des 28 gardes de Panfilov où trône un gigantesque mémorial dans le style « brutalisme » à la mémoire des soldats tombés durant la seconde guerre mondiale, Cet après-midi, l’ambiance y est bucolique. Beaucoup d’enfants circulent dans de petites voitures électriques téléguidées par les parents, d’autres personnes montent à cheval ou à bord de calèche. On prend le temps de visiter une église orthodoxe dont l’ossature en bois est la plus hauteau monde. On est trop tôt pour entendre les chants religieux. Dommage, selon Vivien, car ils sont magnifiques et beaucoup plus harmonieux que les monotones chants catholiques.
Vivien nous amène ensuite sur le marché principal d’Almaty pour y manger. On y trouve de tout, fruits, épicés, thé, viande, caviar, poisson fumé…. C’est très coloré et parfumé.
Mais il est l’heure de filer à la gare où le train pour Tachkent en Ouzbékistan nous attend. C’est parti pour 18H de trajet en train couchette.
Jour 6: Deuxième jour à Bishkek - Kirghizistan - L’ambassadeur
Jour 6: Deuxième jour à Bishkek - Kirghizistan - L’ambassadeur
Jour 5 : Premier jour à Bichkek - Kirghizistan
Jour 5 : Premier jour à Bichkek - Kirghizistan
« ramenez nous la coupe à la maison » et aigle royal.
La journée démarre avec une très bonne nouvelle. La basse de Stephane a été retrouvée, eureka, nous voilà au complet et alourdît pour la suite. Le taxi pour Bichkek au Kirghizistan a 1h de retard. Mais on n’est pas déçu. C’est une bonne grosse Merco qui nous attend. Le chauffeur ne parle pas un mot d’anglais, les échanges risquent d’être limités durant les 4h de route. Le gars s’envoie des petites lampées d’une fiole dont le contenu nous restera à jamais inconnu. Il est plutôt adroit puisqu’il parvient à doubler des camions à plus de 160 km heures sur une 2 voies en regardant son smartphone. On doit descendre du taxi pour franchir la frontière à pieds. Une fois arrivés à Bishkek, l’équipe de l’alliance française nous attend de pied ferme devant l’école numéro 6. Il y a Beghaim, la directrice, mais aussi Beghai qui va traduire nos échanges avec les enfants, Alexis qui fait un service civil pour un an et Lisa. Les enfants sont déjà installés pour les master classe dessin et chanson. Ego est ici en terrain inconnu, mais rapidement les enfants poussent des « glaglagla atchoum » et, cerise sur le gâteau, ils nous préparés une petite surprise: 4 jeunes garçons entonnent « ramenez nous la coupe à la maison ». Thibaut se joint à eux aux percussions.
Après les ateliers, petite visite de la ville avec Alexis. Il nous donne quelques clefs sur lBichkek, nous apprend notamment que c’est la quatrième ville la plus polluée au monde car elle est chauffée en grande partie au charbon. Les éoliennes se développent mais on est loin du compte. L’hiver, la ville plonge dans un brouillard et on ne peut à peine y voir a trois mètres. Et même fin septembre l’air est âcre et pique la gorge. La terre de Bichkek tremble aussi tous les 2 jours même si ça se sent à peine. Mais les secousses empêchent la construction d’un métro (qui serait bien utile pour désengorger la circulation) et l’installation de centrale nucléaire (c’est pas plus mal). On croise un dresseur d’aigle qui nous propose de tenir l’animal royal à tour de rôle, c’est bien impressionnant. Même si, les aigles, on préfère les manger rôti avec de la béchamel ou les observer dans le ciel. La soirée s’achève sur une fausse note. Marine se fait avaler sa carte bleue, gloups. En espérant qu’elle soit digérée et rejeter d’ici demain… à demain donc
Jour 4: Deuxième jour à Almaty - Kazakhstan - Merci Vivien!
Jour 4: Deuxième jour à Almaty - Kazakhstan - Merci Vivien!
Deuxième journée à Almaty au Kazakhstan. Elle démarre par un petit déjeuner pharaonique en parlant géopolitique avec Vivien Fouquet, directeur de l’alliance française à Almaty et coordinateur des alliances en Asie centrale. C’est passionnant et beaucoup plus complexe qu’on ne peut l’imaginer vu de France. Le président Tokaïev s’est avéré un fin diplomate en réussissant tout à la fois à s’émanciper de celui qui l’a mis au pouvoir, Nazarbayev (qui y est resté 30 ans) avec l’aide de Poutine, tout en refusant de cautionner la guerre en Ukraine.
Direction ensuite l’alliance française pour une première Masterclass. On commence à s’habituer à échanger avec les enfants qui apprennent tout juste avec l’aide de Balzhan qui traduit nos échanges. On s’efforce de chanter le refrain de « Glaglagla » en russe, mais c’est mission impossible, le « brr brr brr » est trop dur à prononcer. Pendant qu’on trime, Marine est off et se ballade dans les montagnes à la recherche d’édelweiss Le déjeuner se passe dans la jolie cantine de l’école. On enchaîne ensuite avec une deuxième Master classe. La chanson « Ego le cachalot » demeure le tube incontournable même au Kazakhstan. Les enfants connaissent par cœur le refrain. Au même moment Marina, quelques salles plus loin, anime un atelier dessin. Le temps d’un café et c’est déjà l’heure du concert. On a écourté les interventions entre chaque chanson (qui sont traduites) pour gagner en rythme. Le résultat est au rendez-vous. Les enfants sont à bloc et rappeler à l’ordre par une femme à la voix de stentor !
En guise de remerciement, la directrice de l’école nous a préparé quelques petits cadeaux, notamment le fameux chapeau traditionnel Kazakh.
Jana nous emmène en début de soirée à un concert de musique traditionnelle Kazakh. On a peu l’impression d’assister au concours de l’Eurovision. Puis Vivien nous emmène dans un restaurant géorgien. Sachant que la gastronomie géorgienne était le nec plus ultra a l’ère soviétique. On s’en remet à lui pour commander et on n’est pas déçu. Au menu : ratchapouri et rinkali tout cela arrosé de Georgian wine et de tchatcha. La soirée s’achève en taxi qui se fait arrêter par la police, un classique ici. Là-dessus, je vous souhaite bonne nuit car il est plus d’une heure du matin et l’aventure continue vers le Kirghizistan demain matin.
Jour 3 : Almaty - Kazakhstan - Les retrouvailles avec Chico
Jour 3 : Almaty - Kazakhstan - Les retrouvailles avec Chico
Jour 2 à Astana- Kazakhstan : Lundi 25 Septembre 2023
Jour 2 à Astana- Kazakhstan : Lundi 25 Septembre 2023
Premier concert et premiers ateliers … sans Chico
1er jour au Kazakhstan: dimanche 24 septembre 2023
1er jour au Kazakhstan: dimanche 24 septembre 2023
1er jour au Kazakhstan: dimanche 24 septembre 2023. Préférant la mer au vol en plein air, Ego a dû prendre quelques tranquillisants pour prendre l’avion. Mais la bande à Ego a fini par arriver à Astana au Kazakhstan avec quelques heures de retard malheureusement sans ses bagages et surtout sans Chico le croco qui avait préféré voyager en soute.
On croise les nageoires pour qu’il puisse arriver demain avec le reste.
C’est Amina qui était chargée aujourd’hui de nous faire visiter la ville. En plein Jet lag, nous nous sommes ainsi balader sur le marché où les produits les plus exposés, tenez-vous bien, étaient de la viande de cheval et du lait de jument fermenté. En même temps, on ne peut pas ne pas aimer sans avoir goûté. Ego a aussi passé pas mal de temps au téléphone pour essayer de joindre Chico sans succès en fin de journée. En soirée, nous étions les invités de l’ambassade française au Kazakhstan. Le restaurant était très joli, les gens très gentils. Demain sera un autre jour et il faut que je vous laisse car j’ai quelques heures de sommeil à rattraper. Bisous.
Ego le cachalot est arrivé à Astana au Kazakhstan
Ego le cachalot est arrivé à Astana au Kazakhstan.
Les aventures d’Ego le cachalot ont démarré en fanfare. Après deux heures de retard sur chaque avion, la bande a Ego est arrivé à Astana au Kazakhstan, sans une partie de ses bagages. Ego le cachalot n’est pas au bout de ses surprises et vous non plus. Jetlag, bagages perdus, concerts improbables, tourte à la viande de cheval …. vous pourrez suivre chaque jour sur ce site et les réseaux les aventures de votre cachalot préféré.